Gilles Garel en conclusion lors de la soutenance de thèse de Sébastien J.Nous vivons un bon moment, une matinée rare. On peut communier autour de tels évènements ! Ce n’est pas toujours le cas. L’ensemble des travaux témoignent de la vitalité de la recherche en sciences de gestion. Ta thèse est maintenant une référence sur le corporate venture. Le professeur Midler vient de nous dire qu’il allait se servir de cette thèse dans ses recherches… C’est un sujet qui bouge tout le temps. Le profil atypique du candidat. Beaucoup de risques ont été évités, le principal étant celui de l’abandon de la thèse. Le sujet de l’innovation à EDF n’est pas évident. La recherche en gestion invente la gestion a dit le professeur Midler. Vous avez été des first movers. D’autant plus difficile de s’extraire du sujet. Face à ces difficultés : de grandes qualités. Plaisir de travailler avec Sébastien, caractère brillant à l’oral, puissance de travail, énergie nécessitant d’être coaché avec un taux de déchet considérable. Capacité à intégrer les remarques et critiques. Sébastien sait abandonner 50 pages après une heure de discussion ! Tout au début de la thèse étude relation et pouvoir… jeune directeur marketing, luttes intestines, démarche extrêmement courageuse, a produit thèse en même temps que activité professionnelle qui épuiserait à elle seule le moindre d’entre nous. Et capacité à analyser autant d’un point vue macro que micro. De même qu’on a parlé de qualité totale, là je parlerai de TMS : Totale Maîtrise du Sujet ! Pour en discuter il faut rentrer dans ton modèle et en retour capacité à l’enrichir. J’ai apprécié la mesure de la performance. On voit mieux à quoi sert une théorie. Le terrain des CPL très intéressant. Sujet à poursuivre. Le statut du chercheur-manager, auto coaching, forme exemplaire mais difficilement reproductible. Je suis heureux que cela soit terminé mais triste que cela ne continue pas ! Je souhaite que Sébastien reste dans la communauté académique.