Lorsque j’étais enfant, je croyais en Dieu et puis vers seize ou dix-sept ans j’ai soudain eu des doutes. Plus tard, au cours de mes études, je me suis rendu compte que la physique arrive à ses limites avec l’origine de la matière, le quark, qu’elle ne peut expliquer. A ce moment là, on commence à nouveau à songer à Dieu. Lorsque nous estimons qu’il faut venir en aide aux pauvres et aux faibles du monde, c’est sûrement juste. Mais les pauvres et les faibles doivent aussi apprendre à faire quelque chose par eux-mêmes, à prendre leur destin en main. Chacun est et reste jusqu’à un certain point l’artisan de son propre bonheur.