Il croyait au malheur parce qu’il était seul. L’espoir a besoin d’être deux.

Il aimait passionnément l’humanité entière, mais au fond, il n’aimait personne. Il croyait au malheur parce qu’il était seul. L’espoir a besoin d’être deux. Toutes les lois des grands nombres commencent avec cette certitude.

Romain Gary
Les cerfs-volants
(Page 96)
Gallimard
les cerfs volants