Rachel JedinakDans ces temps-là, Ménilmontant et Belleville étaient des quartiers de fête. On allait y écouter de la musique, on sortait voir des films, s’installer sur les terrasses. Il y avait toujours du monde dehors.
Les gens qui vivaient ici exerçaient de petits métiers. alors, c’étaient les arts populaires qui marchaient le mieux. Là où il ne fallait pas dépenser des sommes immenses pour passer les après-midi et où l’on pouvait emmener les femmes s’amuser sans se ruiner et se chausser pour quelques pièces.
Mais j’étais trop jeune pour çà. Aujourd’hui, tout a disparu. Du Cocorico, du Ménil Palace, des Cinématographes parisiens, du Belleville-Pathé ou de nombreuses salles qui peuplaient le quartier, il ne reste rien. Le temps les a emportés.