Eric-Emmanuel SchmittOr Marie Maurestier, même jeune, n’avait jamais eu l’air jeune, présentant un corps flétri, ménopausé avant la ménopause ; ce grand cheval à la mise sévère, au visage fermé, s’affublait de chemisiers à cols montants, de lunettes envahissantes, de chaussures plus robustes que glamoureuses. Celle que les échotiers décrivaient comme une mangeuse d’hommes avait l’apparence d’une femme sans désirs ni sexualité.